Participer à des chantiers de fouilles est sans doute la meilleure manière de s’initier à l'archéologie. Cela permet d’appréhender la réalité du travail de terrain et d'apprendre les techniques de fouille, d’enregistrement et de traitement des données recueillies.
Chaque année de nombreux stagiaires et bénévoles sont accueillis sur le site du "Bois l'Abbé", notamment lors des campagnes de fouilles organisées durant l'été sous l'égide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Sce Ral de l'Archéologie).
Participer à des chantiers de fouilles est sans doute la meilleure manière de s’initier à l'archéologie. Cela permet d’appréhender la réalité du travail de terrain et d'apprendre les techniques de fouille, d’enregistrement et de traitement des données recueillies.
Chaque année de nombreux stagiaires et bénévoles sont accueillis sur le site du "Bois l'Abbé", notamment lors des campagnes de fouilles organisées durant l'été sous l'égide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Sce Ral de l'Archéologie).
Participer à des chantiers de fouilles est sans doute la meilleure manière de s’initier à l'archéologie. Cela permet d’appréhender la réalité du travail de terrain et d'apprendre les techniques de fouille, d’enregistrement et de traitement des données recueillies.
Chaque année de nombreux stagiaires et bénévoles sont accueillis sur le site du "Bois l'Abbé", notamment lors des campagnes de fouilles organisées durant l'été sous l'égide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Sce Ral de l'Archéologie).
C'est peu avant la Révolution française que des ruines antiques sont repérées au lieu-dit "Bois l’Abbé", lors du percement d’une route forestière (l’actuelle route de Beaumont). Ces travaux firent peu de cas des vestiges, comme en témoigne l’arrachement de plusieurs murs au passage de la route.
Informé de la découverte, Louis Estancelin, alors gestionnaire du domaine et des forêts du comté d’Eu, entreprend les premières campagnes de fouilles en 1820 et 1821. Il met partiellement au jour des vestiges qu’il identifie à un temple et un amphithéâtre antiques. Il n’a "pas le moindre doute sur l’existence d’une cité" qu’il nomme Augusta, et fait état de "constructions éparses sur une surface de plus de cent hectares de terrain".
En 1861, une ferme est établie au "Bois l’Abbé". Des terres agricoles sont défrichées sur ce qui était jusqu’alors un massif forestier. Ces travaux révèlent de nouveaux vestiges. Pionnier de l’archéologie haut-normande, l’abbé Cochet les visite et organise à son tour une nouvelle exploration du site en 1872. Parmi les structures mises au jour, un ensemble de monuments est interprété comme deux temples se faisant face de part et d’autre d’une esplanade. Quant à l’édifice de spectacle, il est réinterprété comme un théâtre.
Comme Louis Estancelin avant lui, l’abbé Cochet se positionne de manière catégorique sur la nature du site : "Il y a là une ville gisante sous les broussailles des taillis ou sous l’herbe des prairies".