Participer à des chantiers de fouilles est sans doute la meilleure manière de s’initier à l'archéologie. Cela permet d’appréhender la réalité du travail de terrain et d'apprendre les techniques de fouille, d’enregistrement et de traitement des données recueillies.
Chaque année de nombreux stagiaires et bénévoles sont accueillis sur le site du "Bois l'Abbé", notamment lors des campagnes de fouilles organisées durant l'été sous l'égide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Sce Ral de l'Archéologie).
Participer à des chantiers de fouilles est sans doute la meilleure manière de s’initier à l'archéologie. Cela permet d’appréhender la réalité du travail de terrain et d'apprendre les techniques de fouille, d’enregistrement et de traitement des données recueillies.
Chaque année de nombreux stagiaires et bénévoles sont accueillis sur le site du "Bois l'Abbé", notamment lors des campagnes de fouilles organisées durant l'été sous l'égide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Sce Ral de l'Archéologie).
Participer à des chantiers de fouilles est sans doute la meilleure manière de s’initier à l'archéologie. Cela permet d’appréhender la réalité du travail de terrain et d'apprendre les techniques de fouille, d’enregistrement et de traitement des données recueillies.
Chaque année de nombreux stagiaires et bénévoles sont accueillis sur le site du "Bois l'Abbé", notamment lors des campagnes de fouilles organisées durant l'été sous l'égide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Sce Ral de l'Archéologie).
Il faut attendre près d’un siècle pour que de nouvelles recherches soient entreprises, à l’instigation de personnalités locales et du directeur des Antiquités Historiques. De 1965 à 1978, quinze campagnes de fouilles sont menées sous la direction de Michel Mangard. D’une durée d’un mois environ, pendant l’été, elles font appel à une équipe d’au moins une dizaine de bénévoles.
Le théâtre fut le premier exploré. Dès la première année de fouille, les fragments d’une plaque dédicatoire sont mis au jour. Celle-ci fait état de la carrière du généreux donateur de l’édifice, Lucius Cerialius Rectus, prêtre du culte impérial, quattuorvir quinquennal, préfet chargé de la répression du brigandage. En outre, elle mentionne le pagus du peuple belge des Catuslugi : ce terme désigne une circonscription territoriale et juridique, subdivision de la civitas, d’une taille proche de nos cantons actuels. Par la suite, la fouille du "Grand Temple" et de ses abords va livrer une grande partie des vestiges aujourd’hui visibles en bordure ouest de la route.
Parallèlement aux fouilles, des prospections au sol et des photographies aériennes sont réalisées sur les 30 hectares de parcelles alors cultivées ou en pâture. De nombreux indices d’occupation sont ainsi repérés. En 1982, Michel Mangard identifie le site au chef-lieu du pagus des Catuslugi, voire un conciliabulum, reprenant l'hypothèse alors en vogue selon laquelle des ensembles monumentaux isolés, véritables "centres de romanisation" auraient succédé aux lieux de rassemblement, encore appelés conciliabula, de l'époque de l'indépendance gauloise.